Comment la Hongrie de Viktor Orban cherche à renouer les liens avec Paris Contenu réservé aux abonnés
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Georges de Habsbourg-Lorraine, petit-fils du dernier empereur d'Autriche-Hongrie, vient d'être nommé ambassadeur de Hongrie en France. Face aux sévères reproches adressés au gouvernement Orban sur le respect de l'Etat de droit, le diplomate renvoie aux juges de Luxembourg.
Par Karl De Meyer
« Je suis arrivé à Paris il y a trois semaines, le confinement rend la vie un peu plus compliquée, bien évidemment, mais enfin comme j'ai beaucoup de travail, ce n'est pas très grave. » En ce 25 mars qui marque le 64e anniversaire du traité de Rome, Georges de Habsbourg-Lorraine énumère tout ce qui l'occupera dans les prochains mois : « la conférence sur le futur de l'Europe ; le 1er juillet la Hongrie prend la présidence tournante du groupe de Visegrad [forum de coopération entre quatre pays d'Europe centrale, NDLR] ; le 1er janvier commence la présidence française de l'Union européenne et en 2022 auront lieu les élections en France et les législatives hongroises. »
La nomination à Paris d'un petit-fils de Charles Ier, dernier empereur d'Autriche-Hongrie, a été remarquée. Naturellement par les gazettes spécialisées en têtes couronnées : la maison impériale des Habsbourg-Lorraine a régné sur une large partie du continent pendant près de deux siècles.
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