Manifestants à Al-Kamour, dans la région de Tataouine, dans le sud de la Tunisie, lundi 22 mai 2017.

Bouaké, Tataouine, Centrafrique, Mali... Revivez l’actualité africaine du 23 mai

Trois morts lors d’affrontements entre « démobilisés » et police en Côte d’Ivoire, manifestations à Al-Kamour, diaspora malienne... tous les sujets du jour.


Aujourd'hui, nous nous intéresserons à la situation à Bouaké, en Côte d'Ivoire, à celle de Tataouine, en Tunisie, au gel des biens de l'ex-président gambien Yahya Jammeh ainsi qu'à l'annonce d'un cessez-le-feu au Soudan du Sud. A suivre également : nos reportages au Mali où l'argent de la diaspora contribue au développement, et au Cameroun avec les réfugiés centrafricains à la frontière Est. 


Chaque jour, suivez en direct l'actualité africaines avec les journalistes du Monde Afrique. Nous racontons, décryptons et analysons l'actualité des 54 pays du continent. Nous le faisons avec vous, vos interventions, questions et remarques en commentaires comme nous avons coutume de le faire dans les directs du Monde.

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Le Monde le 23 mai à 17h33
 
 Ainsi se termine cette journée de live consacrée à l'actualité africaine. Bonne soirée et à demain.
Le Monde le 23 mai à 17h28

Un patron africain pour l'Organisation mondiale de la santé ? 

Les Etats membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont commencé la procédure d'élection du remplaçant de la directrice générale Margaret Chan dont le nom doit être connu mardi.

A l'issue du premier tour de cette élection, il ne reste plus que deux candidats en lice : le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, ex-ministre éthiopien de la santé et chercheur renommé sur le paludisme et le Dr David Nabarro, Britannique qui fut envoyé spécial de l'ONU pour la lutte contre Ebola.

Le nouveau chef de l'OMS, une des plus influentes agences des Nations unies, prendra en juillet la tête d'une institution qui a été notamment critiquée pour son manque de discernement sur la gravité de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest entre fin 2013 et 2016, qui a fait plus de 11.300 morts.

 

Le Monde le 23 mai à 17h22
  
Côte d'Ivoire 
 
Le Monde le 23 mai à 17h19
Mali : 2 Casques bleus tués dans une attaque dans le nord (ONU)
 
Deux Casques bleus ont été tués au Mali et un troisième blessé mardi 22 mai dans une embuscade tendue aux environs d'Aguelhok (nord-est), près de la frontière algérienne, a annoncé la Mission des Nations unies au Mali (Minusma).
 
Ils effectuaient une patrouille à pied vers 06H30 GMT à 5 km d'Aguelhok, a précisé la force de l'ONU dans un communiqué, sans révéler leur nationalité. Une source militaire au sein de la force de l'ONU a affirmé à l'AFP qu'ils appartenaient au contingent tchadien.
 
Le Monde le 23 mai à 16h53
Sur « Le Monde.fr »
  
En Centrafrique, la paix est-elle possible ?
 
Que signifie la nouvelle flambée de violences qui a embrasé le pays au début du mois de mai ? Le chercheur Thierry Vircoulon a répondu en direct sur Facebook.
Le Monde le 23 mai à 16h51
Vos questions
Bonjour. Je lis sur des sites que des mouvements politiques manipulent les gens pour creer le chaos et anticiper les prochaines élections. Certains disent que des terroristes lubies de Daech se sont infiltrés dans les mouvements sociaux. Qu'en est-il? Merci

-Farine
Bonjour, 
 
A chaque mouvement social, ce type d'informations est prompt à circuler. Ce qui est sûr, c'est que les mouvements sociaux en Tunisie - pour plus de justice sociale, pour l'emploi et contre les pratiques de clientélisme ou d'arbitraire -, n'ont fait que prendre de l'ampleur ces dernières années. La marginalisation des zones de l'intérieur du pays, par opposition au littoral dont l'économie est plus dynamique, est une réalité. Elle est devenue d'autant plus insupportable pour la population - et la jeunesse locale - que le pays s'est débarrassé il y a six ans maintenant du régime dictatorial de Ben Ali avec de grands espoirs. La transition démocratique a bien avancé, les promesses de développement économiques sont, elles, restées dans les limbes. Dans la région de Tataouine, où se trouvent des installations pétrolières et gazières, les manifestants exigent des embauches dans les sociétés locales et une meilleure répartition de ces richesses naturelles en direction de leurs localités. 
Le Monde le 23 mai à 16h04
Sur « Le Monde.fr »

Comment la diaspora malienne fait vivre vivre la région de Kayes

Enclavée, proche des frontières du Sénégal et de la Mauritanie, Kayes a toujours été un lieu de passage. Jadis surnommée la « cité du rail », en référence à son train de marchandises et de voyageurs qui reliait Bamako à Dakar, cette ville de 2 millions d’habitants a perdu de sa superbe au fil de la déliquescence des voies et des sécheresses sahéliennes. Depuis les années 1970, la plupart des services sociaux et des infrastructures ont été financés par les migrants et sont entretenus par l’argent qu’ils continuent d’envoyer. Reportage. 

 

 
Le Monde le 23 mai à 15h50
Tunisie : Enterrement du manifestant tué hier à El-Kamour
 
Des milliers de personnes en colère ont afflué mardi 23 mai près de Tataouine, dans le sud tunisien en ébullition, pour assister aux funérailles du manifestant tué la veille lors d'affrontements avec les forces de l'ordre à proximité d'un complexe pétrolier.
De leur côté, les autorités ont mis en garde contre un dérapage de la situation dans cette région de Tataouine (500 km de Tunis) où un calme précaire régnait à la mi-journée, au lendemain de heurts inédits depuis plus d'un an dans le pays.
Selon une journaliste de l'AFP, un flux ininterrompu de véhicules était pendant ce temps enregistré à Bir Lahmer, la localité d'origine du manifestant tué, à 30 km de Tataouine. "Avec nos âmes, avec notre sang, nous nous sacrifierons pour le martyr", ont scandé les milliers de personnes présentes, dans l'attente des funérailles prévues dans l'après-midi.
 

 
Le Monde le 23 mai à 15h30
Des centres pour migrants au Tchad et au Niger ?
 

Réunis ce week-end à Rome, les ministres de l'intérieur d'Italie, du Niger, du Tchad et de Libye ont convenu de mettre en place des centres au Tchad et au Niger, pays par lesquels les migrants d'Afrique de l'ouest transitent pour gagner la Libye et, pour certains, l'Europe.
Selon un communiqué diffusé dimanche par le ministère italien, les nouveaux centres au Tchad et au Niger, de même que ceux déjà en place en Libye, devront être conformes "aux critères humanitaires internationaux".
 
Alors que le chef du Haut-commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR), Filippo Grandi, a dénoncé dimanche les conditions de vie "épouvantables" dans les centres de rétention en Libye, la promesse ne convainc pas tout le monde. "Le droit libyen criminalise l'immigration clandestine, alors on ne voit pas bien comment ces centres de réception ne seront pas des centres de rétention", a déclaré lundi à l'AFP Mattia Toaldo, un expert du Conseil européen pour les relations étrangères.
 
"La mise en place de centres de réception au Niger et au Tchad est également douteuse: l'Europe est-elle en train d'externaliser le contrôle de ses frontières ? Et si oui, en échange de quoi ?", a-t-il ajouté.
 
L'Italie a vu arriver plus de 50.000 migrants sur ses côtes depuis le début de l'année, selon un bilan publié lundi 22 mai. Soit une hausse de plus de 45% par rapport à la même période l'an passé. Quelque 97% des migrants arrivés cette année sur les côtes italiennes étaient partis de Libye, où les réseaux de passeurs profitent du chaos qui règne depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. 
 
Source AFP
 
 
Le Monde le 23 mai à 15h19
Sur « Le Monde.fr »
A la frontière entre le Cameroun et la Centrafrique : "ils ont tout pris, tous nos biens"
 
Quelque 11 000 Centrafricains, tous ou presque issus de la communauté peule, ont trouvé refuge sur le site de Mbilé, à l'extrême est du Cameroun. Les autorités camerounaises, qui ont accueilli plus de 160 000 réfugiés depuis l’éclatement de la guerre en République centrafricaine (RCA) en 2013, refusent de parler de camps, un terme synonyme d’installation de longue durée : 100 000 Centrafricains arrivés il y a plus de dix ans, lors de précédentes crises, ne sont jamais repartis. Le reportage de notre envoyé spécial Cyril Bensimon.
 
Le Monde le 23 mai à 14h30
Sur « Le Monde.fr »
 
Quelle sera la politique du nouveau gouvernement français à l'égard des migrants ?
 
Réfugiés cherchent ministre désespérément… Six jours après la composition du gouvernement Philippe, la prise en charge des migrants reste suspendue à la publication des décrets d’attribution des ministères. Le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, prendra une part importante de ce dossier, qu’il estime « prioritaire » ; Richard Ferrand, ministre de la cohésion des territoires, devrait, lui, hériter de l’hébergement en centre d’accueil et d’orientation (CAO). Mais les intentions du gouvernement restent floues, tandis que des nominations dans les cabinets inquiètent. Par Maryline Baumard (contenu abonnés)
 
Le Monde le 23 mai à 14h24
Nouveaux affrontements à Bouaké, en Côte d'Ivoire

Trois personnes ont été tuées mardi 23 mai lors d’affrontements à Bouaké, dans le centre de la Côte d’Ivoire, entre policiers et ex-rebelles « démobilisés » qui bloquaient l’entrée de la ville, réclamant des primes similaires à celles des mutins qui ont ébranlé le pays la semaine dernière.
 
Le Monde le 23 mai à 14h19
Réactions
RDCongo : pourquoi tant de déplacés internes ?
 
La République démocratique du Congo détient le record du nombre de déplacés internes en raison de conflits armés devant la Syrie. Comment en est-on arrivé là ? Quelle est la responsabilité des politiques ? Bouthaïna Toujani, responsable de programme au sein du Conseil norvégien des réfugiés, à l'origine d'un rapport sur les déplacés dans le monde, était l'invitée de BBC Afrique.
 
 
Le Monde le 23 mai à 14h04
Tunisie : la mise en garde des autorités
 
Les autorités ont mis en garde mardi contre un dérapage de la situation dans le sud tunisien, où un calme précaire régnait en matinée au lendemain du décès d'un manifestant lors d'affrontements à proximité d'un complexe pétrolier.
 
 
 
Le Monde le 23 mai à 13h37
Soudan : le cri d'alarme de Human rights watch  
 
Dans le sud du Soudan, en proie à un conflit entre les forces gouvernementales et les forces rebelles, les entraves à l’aide humanitaire aggravent le problème de mortalité maternelle et infantile, comme le souligne un nouveau rapport de HRW qui appelle à l’apport d'urgence d’assistance humanitaire dans cette région.
 
Le Monde le 23 mai à 13h25
Que se passe-t-il à Tataouine ? Pouvez-vous faire un point général sur la situation ? Qu'en est-il de l'intervention de l'armée contre le mouvement social ?

-Andry
 
Bonjour "Andry"
 
Après la flambée de violences de lundi, un calme précaire est revenu à Tataouine. Selon des habitants joints au téléphone, les magasins et les bureaux demeurent ouverts. "C'est calme mais on sent toujours une tension", résume une source sécuritaire. Des groupes de jeunes continuent d'être attroupés dans les rues mais aucun débordement n'avait été noté dans la matinée. La journée va être dominée par l'enterrement dans l'après-midi d'Anouar Sakrafi, le jeune tué lundi matin à El-Kamour, le site pétrolier à 120 km de Tataouine qui est le principal foyer de tension dans cette région désertique située à proximité de la Libye. Les funérailles auront lieu dans son village natal à proximité de Médenine, le siège du gouvernorat situé à une cinquantaine de km au nord de Tataouine.
 
 
Le Monde le 23 mai à 13h11
 
Procès de l'ex-ambassadeur de France à Tunis
 
Le Monde le 23 mai à 12h48
Sur « Le Monde.fr »
Nouvelles violences en Centrafrique : les explications du chercheur Thierry Vircoulon
 
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Le Monde le 23 mai à 12h46
Sur « Le Monde.fr »
 Côte d'Ivoire : notre reportage à Bouaké
 
 
Le Monde le 23 mai à 12h44
 
Côte d'Ivoire
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