Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Quelle politique étrangère pour le futur président?

Les cinq principaux candidats à l’élection présidentielle ou leurs représentants étaient, lundi 3 avril, les invités du « Monde » et du think tank European Council on Foreign Relations (ECFR). Ils ont répondu aux questions des analystes et du public.

Le Monde

Publié le 07 avril 2017 à 17h58, modifié le 10 avril 2017 à 13h43

Temps de Lecture 7 min.

Article réservé aux abonnés

« Chacun, à tour de rôle, a été interrogé par un journaliste du « Monde » et un expert de l’ECFR, avant de répondre aux questions du public. »
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Présidentielle 2017 : le marqueur européen

C’est bien connu : la politique extérieure est rarement une priorité dans les campagnes électorales. En 2017, pourtant, les choses sont un peu différentes, dans un environnement international assombri par une multiplicité de crises. Nos partenaires européens scrutent avec anxiété l’élection présidentielle française, convaincus qu’elle sera décisive pour le sort de l’Union européenne.

Soucieux de permettre aux cinq principaux candidats à l’élection présidentielle de présenter sereinement et en profondeur leurs propositions en matière de politique étrangère, Le Monde s’est associé au think tank européen indépendant European Council on Foreign Relations (ECFR) pour organiser, le 3 avril, dans son auditorium à Paris, une matinée de discussions à laquelle ont été conviés les candidats ou leur représentant.

Nos partenaires européens scrutent avec inquiétude les résultats de l’élection française, persuadés qu’elle peut sceller le sort de l’union européenne.

Chacun, à tour de rôle, a été interrogé par un journaliste du Monde (Marc Semo, Sylvie Kauffmann, Alain Frachon, Nathalie Guibert et Arnaud Leparmentier) et un expert de l’ECFR (Manuel Lafont Rapnouil, directeur du bureau de Paris, et François Godement, directeur du programme Asie), avant de répondre aux questions du public. Voici quelques ­extraits de ces débats.

Pouria Amirshahi, député (PS) des Français de l’étranger, représentant Benoît Hamon :

« Le projet européen est en panne. Si l’on veut le relancer, en le refondant dans de nouveaux accords avec des coopérations renforcées, il faut redonner des perspectives politiques en discutant avec notre partenaire allemand. Construire une alliance progressiste, c’est ce qui nous a manqué ; on a raté le train de l’approfondissement démocratique. Benoît Hamon est allé en Allemagne, il a proposé un Parlement de la zone euro fondé sur un nouveau traité de démocratisation.

« On ne peut pas dire que l’on tourne le dos au fédéralisme. Nous sommes pour l’expression nationale inscrite dans une logique fédérale. Est-ce l’élection de la dernière chance pour l’Europe ? Nous sommes contraints de compenser les échecs de l’Europe, car l’unilatéralisme de Trump et de Poutine a créé une nouvelle donne géopolitique, qui nous oblige à travailler sur notre espace commun, l’Europe.

« Il ne faut pas voir la Russie simplement comme un acteur militaire, même si la situation dans le Donbass résulte de l’affirmation d’une politique de manière brutale et unilatérale. La question qui est posée aujourd’hui est celle des frontières. Nous ne sommes pas d’accord avec la violation de l’intégrité territoriale. La position de la diplomatie française, qui a suggéré la levée des sanctions contre la Russie au fur et à mesure de l’application des accords de Minsk sur l’Ukraine, est juste. »

Il vous reste 70.57% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.