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Face au réveil russe, Varsovie se rapproche de Washington

La Pologne, qui fêtera mardi le vingt-cinquième anniversaire des premières élections semi-démocratiques, a convié Barack Obama aux cérémonies.

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Publié le 03 juin 2014 à 11h41, modifié le 03 juin 2014 à 11h41

Temps de Lecture 3 min.

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Le nom était tout trouvé : « Solidarité », c'est ainsi que les Polonais ont baptisé l'ambitieux programme de diversification énergétique qu'ils proposent à l'Union européenne. Un projet dont la portée rejoint celle défendue jadis par le syndicat Solidarité : s'émanciper de la domination russe.

Des manifestants hostiles à l'intervention russe en Ukraine à Varsovie, en Pologne, le 2 mars.

Ce clin d'œil de l'Histoire était incontournable, alors que la Pologne s'apprête à célébrer, mercredi 4 juin, le vingt-cinquième anniversaire des premières élections semi-démocratiques à l'Est, remportées par Solidarité en 1989. Elles ont alors conduit à la mise en place du premier gouvernement non communiste derrière le rideau de fer, avant même la chute du mur de Berlin.

L'événement sera commémoré en grande pompe dès l'arrivée, mardi à Varsovie, du président américain Barack Obama, qui rejoindra une vingtaine d'autres chefs d'Etat, dont François Hollande. Mais l'invité le plus attendu sera Petro Porochenko, le nouveau président ukrainien, dont c'est le premier déplacement à l'étranger. Une façon de rendre hommage à la Pologne, qui a toujours été à l'avant-poste de la mobilisation pour l'Ukraine.

« RETOUR EN FORCE DE LA PRÉSENCE AMÉRICAINE »

Ces festivités ouvrent une intense semaine de consultations diplomatiques sur l'Ukraine. Celles-ci se poursuivront au G7 à Bruxelles, mercredi, puis à Paris, jeudi, où François Hollande doit recevoir Vladimir Poutine, avant de se conclure, vendredi, par les cérémonies du Débarquement en Normandie, auxquelles participeront, pour la première fois, côte à côte, les présidents russe et ukrainien.

A Varsovie, les retombées de la crise ukrainienne sont omniprésentes. Les manifestations de la place Maïdan, à Kiev, ont suscité un élan de sympathie national.

Dans un pays où l'opposition à la domination soviétique est encore dans toutes les mémoires, les troubles en Ukraine sont perçus comme un enjeu de politique intérieur. « Une Ukraine stable est vitale pour notre sécurité », insiste Marcin Zaborowski, directeur de l'Institut polonais des affaires internationales.

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