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ASIEVIDEO. La Corée du Nord confirme avoir tiré un missile au-dessus du Japon

VIDEO. La Corée du Nord confirme avoir tiré un missile au-dessus du Japon

ASIEA l'ONU, le Conseil de sécurité s'est réuni en urgence ce mardi mais les options semblent limitées...
Une télévision japonaise annonce un tir de missile de la Corée du Nord, le 29 août 2017.
Une télévision japonaise annonce un tir de missile de la Corée du Nord, le 29 août 2017. - DELETREE/SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La partie d’échecs militaro-diplomatique se poursuit. Mercredi, la Corée du Nord a confirmé qu’elle avait tiré un missile de moyenne portée au-dessus du Japon mardi. Et malgré les fanfaronnades de Pyongyang, la réunion au Conseil de sécurité de l’ONU n’a débouché sur rien.

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Ce missile Hwasong-12, dont le lancement mardi a été supervisé par le numéro un nord-coréen Kim Jong-Un, « a traversé le ciel au-dessus de la péninsule d’Oshima, qui se trouve dans l’île d’Hokkaïdo, et du cap Erimo, en suivant la trajectoire préétablie, et a touché avec précision sa cible dans les eaux du Pacifique nord », a annoncé l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.

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Peu d’options à l’ONU

Le Conseil de sécurité s’est réuni en urgence mardi en fin d’après-midi mais les options dont il dispose apparaissent limitées pour contraindre Pyongyang à négocier ses programmes d’armement. « Ce n’est pas le moment de montrer de la faiblesse », a souligné avant le début de la rencontre, qui se tient à huis clos, la représentante adjointe de la France à l’ONU, Anne Gueguen.

Dans la matinée, le président américain Donald Trump avait assuré que « toutes les options étaient sur la table » des Etats-Unis. Mais son ton est resté mesuré par comparaison avec « le feu et la colère » promis il y a un mois à Pyongyang. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a dénoncé une « menace grave et sans précédent ».

« Trop, c’est trop »

A l’ONU, l’ambassadrice américaine Nikki Haley a jugé que « quelque chose de fort devait être décidé ». « Trop c’est trop », a-t-elle ajouté. Pour Washington, l’enjeu semble avant tout de garder l’unité internationale avec Moscou et Pékin, premiers soutiens de Pyongyang. Début août, après un mois de discussions ardues, les Etats-Unis avaient réussi à convaincre la Chine et la Russie d’adopter de nouvelles sanctions économiques contre Pyongyang.

L’unité « fait passer un message de fermeté qui compte », relève Manuel Lafont Rapnouil de l’institut de recherche European Council on Foreign Relations. Dans sa réaction au tir du missile nord-coréen, la Chine, principal allié et partenaire commercial de la Corée du Nord, a appelé toutes les parties à la retenue. Si la situation est à un « tournant », « les pressions et les sanctions » contre Pyongyang « ne peuvent fondamentalement résoudre le problème », a affirmé le ministère chinois des Affaires étrangères.

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